Instagram : Pollution & empreinte carbone đź’Ą
Instagram : Pollution & empreinte carbone đź’Ą
Les smartphones et les réseaux sociaux font partie de nos vies. Beaucoup d’entre nous se connectent tous les jours à ces plateformes. Certains y passent même plusieurs heures au quotidien. Connaissez-vous l’impact du numérique, et plus précisément celui des réseaux sociaux, sur l’environnement ? Nous allons vous détailler cela afin de mieux comprendre comment votre navigation se répercute sur le climat. Nous vous expliquerons également la position que nous avons choisie, chez YOTTA, pour communiquer sur le web tout en respectant nos objectifs environnementaux.
Pollution numérique et réseaux sociaux
Qu’est-ce que la pollution numérique ?
La pollution numérique désigne toutes les formes d’altération de l’environnement engendrées par le secteur informatique. Cela regroupe les émissions de gaz à effet de serre, la contamination chimique, l’érosion de la biodiversité ou encore la production de déchets électroniques.
Selon l'association The Shift Project, le numérique représente aujourd’hui 4 % des émissions de gaz à effet de serre dans le monde. Pour vous donner une idée, c’est 50 % de plus que l’ensemble du secteur du transport aérien.
Une partie de l’impact du numérique sur l’environnement est due à la fabrication du matériel. L’autre est liée à  l’utilisation de ces outils : les moteurs de recherche, le stockage de données en ligne, le visionnage de vidéos, etc. Par effet de ricochet, la navigation et la publication de contenus sur les réseaux sociaux polluent. Voyons dans quelle mesure.
L’empreinte carbone des réseaux sociaux
Une étude menée par Greenspector (1) a analysé l’impact carbone provoqué par le défilement d’un fil d’actualité sur 10 réseaux sociaux différents, pendant 60 secondes.
L’application qui a le plus grand impact (négatif) est TikTok. Son empreinte carbone est de 2,63 gEqCO2/min. Elle est suivie de près par Reddit (2,48 gEqCO2/min) puis Pinterest (1,30 gEqCO2/min) et Instagram (1,05 gEqCO2/min). Snapchat, Facebook, LinkedIn, Twitter et Twitch se placent à la suite, avec moins de 1 gEqCO2/min chacun. Youtube clôture ce Top 10, avec 0,46 gEqCO2/min, soit 5 fois moins que TikTok.
Ce classement peut paraître étonnant : YouTube propose le visionnage de vidéos en ligne et a un des moteurs de recherches les plus utilisés au monde. La grande différence entre ce réseau et TikTok est que YouTube ne lance pas de vidéos automatiquement. Généralement, les internautes ne regardent que celles qui les intéresse. L’impact carbone est donc bien inférieur.
La sobriété numérique est-elle la solution pour préserver l’environnement ?
S’interroger sur le temps passé sur les RS
Selon le Global Web Index (2), nous passons en moyenne 2h24 par jour sur les réseaux sociaux. Ce chiffre peut paraître énorme et pourtant, il est en augmentation ces dernières. Cela représente en moyenne 60 kgEqCO2 par an et par personne, soit 1 % de l’impact carbone de chaque Français.
Un geste simple pour réduire cet impact est donc de s’interroger sur le temps passé chaque jour à consulter du contenu en ligne. Vous pouvez par exemple établir la liste des personnes dont vous appréciez vraiment les posts, et vous désabonner de celles que vous aimez moins.
Les réseaux sociaux, même s’ils émettent du carbone, restent un excellent moyen d’information sur certains sujets qui ne sont pas ou peu traités dans les médias. La campagne « On est prêt » a par exemple permis à des millions de personnes de recevoir des informations sur les enjeux environnementaux par le biais d’influenceurs. Les conclusions des différents rapports du GIEC sont davantage relayées sur les réseaux que dans les médias traditionnels.
Les réseaux sociaux ont donc des bénéfices malgré tout. L’enjeu est de les utiliser correctement et d’essayer, si vous le pouvez, d’en réduire votre usage.
Les Ă©cogestes pour limiter son impact Ă©cologique
Pour limiter encore plus l’impact de votre utilisation du numérique sur l’environnement, vous pouvez également regarder des vidéos sans activer la Haute Définition lorsque ce n’est pas nécessaire. Vous pouvez aussi utiliser le mode sombre sur les réseaux sociaux, ou bien enregistrer vos sites web favoris (par exemple celui de YOTTA) pour y accéder sans passer par Google.
Nous vous avions partagé une liste d’écogestes numériques faciles à mettre en place et qui ont un impact sur l’environnement. N’hésitez pas à aller la consulter.
La présence de YOTTA sur les réseaux sociaux
Vous le savez certainement : YOTTA est une entreprise à mission engagée. La réduction de notre impact environnemental est importante pour nous, c’est la raison pour laquelle nous avons fait des choix concernant notre communication sur les réseaux sociaux :
- Nous ne sommes pas présents sur les réseaux sociaux dont l’impact carbone est le plus élevé : Tiktok, Pinterest, Snapchat.
- Notre présence est très limitée sur Instagram. Nous ne publions plus de contenus (mais notre feed fixe est super beau).
- Nous publions régulièrement sur les réseaux qui ont un impact carbone faible : LinkedIn et Facebook.
Nous mettons également tout en œuvre pour réduire au maximum notre pollution numérique : notre site a été super optimisé (Nous travaillons toujours à le rendre plus éco-responsable !), il n’y a pas de vidéo en lecture automatique, nous compressons nos fichiers, nous avons une politique d’achats responsables, etc.
À l’heure où les entreprises essaient de se positionner sur tous les réseaux sociaux possibles, nous avons fait le choix de limiter notre présence. Pas parce qu’on ne comprend rien à Tiktok (même si les trentenaires de l’équipe ont un peu de mal), mais bien parce que la plupart de ces plateformes ont une empreinte carbone trop élevée. Nous faisons moins, mais mieux, c’est aussi simple que cela. Alors, retrouvez-nous sur LinkedIn et Facebook pour suivre nos dernières actualités !
Si cet article sur l'impact écologique des réseaux sociaux vous a plu, celui remettant en question la complémentarité du développement durable et du marketing devrait vous intéresser !
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